lunes, 4 de junio de 2012

VRAIE BALLADE D'UN MOMENT

Considéré comme cadeau de Dieu,
Brûlant dans l’âme, tel un feu muant,
Tel graines qui poussent fort jusqu’aux cieux,
L’Amour grandit au passage du temps.
Enflammer d’amour vrai le cœur des gens,
Du beau travail fait Cupidon ici,
Et enfanter un peu de gaité aussi.
Raison noyée, pour rien penser là ;
Néanmoins, il approche le paradis,
Laissez-moi pas à l’écart de vos bras !
 -                                                                    
Puis-je d’abord embrasser vos beaux yeux ?
Vue baroque et pulsion allante,
Conduite par ivresse des sens. Ceux
Qui cherchent un brin de senteur plaisante,
La caresse soudaine et frémissante,   
Ressentie d’autres rêveurs aussi,
Durèrent moins d’un clin d’œil, mon chéri :
Une seconde, une minute, ou trois ?
Élan tordu, passion hue en esprit !
Laissez-moi pas à l’écart de vos bras !
                                                                 
Je m’ennuie, ou alors je suis radieux,
Lorsqu’il vient me souffler habilement ;
Faussés, des sillons camouflés, brumeux :
Il faudrait distinguer soigneusement.
Le matin se lève certainement,
Décoiffés, au dormir enfin, la nuit,
Certain sur ce que j’en ai ressenti
La veille frénétique et sans frimas,
Adieu, ta vue étrange m’ébahit,
Laissez-moi pas à l’écart de vos bras !
 -
Soir de folie, nuit d’écarts, voilà !
Un moment vif et la vie fléchit,
Un moment bref vécu : mon cœur capta
Ce grand contresens d’amour ; mais je dis :
Laissez-moi pas à l’écart de vos bras !

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